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Le phénomène de la rareté de la main-d’œuvre touche les entreprises de toutes les régions du Québec et de tous les secteurs d’activité économique. Il est particulièrement difficile de pourvoir des emplois demandant peu de compétences (60 % des postes vacants demandent peu de compétences). Cette situation résulte d’un marché du travail en constante évolution, qui a changé de façon marquée ces dernières années en raison de
Le marché du travail québécois est donc en pleine métamorphose. Entreprises et travailleurs devront unir leurs efforts pour s’adapter aux nouvelles réalités du marché du travail.
Ainsi, les services publics d’emploi devront être plus performants afin d’aider les entreprises et les travailleurs à faire face au phénomène de la rareté de la main-d’œuvre et à s’adapter rapidement à un contexte en constante évolution.
Un nombre important de postes pourront être occupés par les jeunes qui intégreront le marché du travail. Par ailleurs, les entreprises devront s’ouvrir à de nouveaux bassins de main-d’œuvre, que ce soit les travailleurs expérimentés qui veulent poursuivre leur carrière ou réintégrer le marché du travail, les personnes immigrantes ou les personnes handicapées.
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Accroître la présence sur le marché du travail de travailleurs de 60 à 69 ans permettrait de garder ou de ramener bon nombre de personnes expérimentées sur le marché du travail. Pour combler la moitié de l’écart entre le taux d’emploi du Québec et celui de l’ensemble du Canada, il faudrait intégrer plus de 30 000 travailleurs au marché du travail du Québec.
Les besoins différents des travailleurs expérimentés en matière de conciliation travail-vie personnelle, notamment, nécessitent de repenser l’organisation du travail. Il faut également trouver des moyens de les inciter à rester sur le marché du travail québécois ou à y retourner.
L’intégration au marché du travail de personnes nouvellement arrivées au Canada demeure une préoccupation importante. Le taux de chômage de ces personnes demeure plus élevé que celui des immigrants moins récents et des personnes nées au Canada.
Le taux de chômage des personnes immigrantes s’établissait en 2018 à
Des moyens doivent être mis en place pour que la population immigrante s’intègre mieux et plus rapidement au marché du travail.
Les personnes handicapées représentent une force vive dont le Québec ne peut pas se passer pour répondre aux besoins de main-d’œuvre et assurer son plein potentiel économique et social. Pourtant, elles représentent l’un des segments de la main-d’œuvre les plus sous-représentés sur le marché du travail. Elles pourraient participer davantage à l’enrichissement collectif par un accès plus grand à des emplois.
Certains obstacles à l’intégration au marché du travail des personnes handicapées se présentent dès leur accès aux études, d’autres s’ajoutent lors de la période de transition entre la fin de leurs études et leur accès au marché du travail ainsi que tout au long de leur vie active.
Le rapport État d’équilibre du marché du travail : diagnostics pour 500 professions (PDF, 2,5 Mo) permet d’améliorer la connaissance des besoins actuels et futurs du marché du travail. Il renseigne sur l’état d’équilibre du marché du travail, à court (2018) et à moyen terme (2021), en ce qui concerne 500 professions pour chaque région du Québec.
On y trouve
Les régions où le taux de postes vacants est le plus élevé sont les suivantes :
Sources : Statistique Canada, Enquête sur les postes vacants et les salaires, 1er trimestre, 2019.
Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2018.