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Dans le présent volet, la définition suivante de la défense collective des droits est retenue :
« La défense collective des droits constitue une approche d’intervention qui vise la pleine reconnaissance et la pleine application des droits humains1. Elle comprend la promotion de droits à faire reconnaître, ainsi que les actions qui favorisent le plein exercice des droits existants. Ces droits recouvrent aussi bien les droits humains de l’ensemble de la population que ceux des segments de la population vivant des situations particulières, notamment des situations d’inégalité, de discrimination, de vulnérabilité, de détresse ou d’exclusion. »
[…]
« La défense collective des droits se manifeste, entre autres, par une action politique non partisane, par la représentation des personnes lésées auprès de différentes instances2, par la mobilisation sociale et par l’éducation populaire autonome. »
[…]
Par ailleurs, « la défense collective des droits peut prendre la forme d’un appui ou d’une aide à une personne en particulier. Dans un tel cas, la personne est soutenue et accompagnée par le groupe dans sa démarche; elle est appelée à faire des gestes qui démontrent qu’elle se prend en charge. Le succès de l’action entreprise en appui à un individu peut ensuite avoir des répercussions sur les autres personnes dans la même situation. ».
La défense collective des droits ne comprend pas la défense des droits des personnes morales. De plus, les éléments suivants, considérés globalement ou séparément, ne suffisent pas à qualifier l’action d’un Organisme comme étant une activité de défense collective des droits :
En plus de répondre aux critères d’admissibilité au programme du présent cadre normatif, l’organisme doit également répondre aux quatre critères qui définissent un organisme communautaire autonome, c’est-à-dire :
De plus, pour être qualifié d’organisme de défense collective des droits, l’organisme doit non seulement être actif dans chacune des catégories d’activités décrites ci-dessous, mais également en faire sa mission unique ou principale :
Outre ces deux catégories obligatoires, l’organisme doit également être actif dans l’une ou l’autre des catégories d’activités suivantes :
Les organismes disposent d’une période de référence de trois ans pour démontrer qu’ils se conforment aux caractéristiques fondamentales de la défense collective des droits.
Enfin, le Regroupement des organismes en défense collective des droits est financé dans le cadre de ce volet.
L’admissibilité d’un organisme au volet Promotion des droits ne garantit pas le versement d’un soutien financier.
Les organismes admissibles verront leur demande de soutien financier étudiée et analysée en fonction de critères précis présentés ci-après, lesquels s’inscrivent dans le respect du Cadre de référence en matière d’action communautaire.
Les demandes présentées par les organismes seront analysées par le MTESS en fonction des paramètres suivants :
Afin de moduler la hauteur du soutien financier accordé aux organismes admissibles, les critères d’appréciation utilisés comprendront :
Le soutien financier prendra la forme d’un montant forfaitaire accordé sur une base pluriannuelle pour assurer une partie des coûts admissibles relatifs à l’accomplissement de la mission globale de l’organisme. Le soutien financier de base est déterminé par le territoire couvert par la mission de l’organisme soit local, régional et national. Le soutien financier octroyé peut être révisé à chaque année, sur la base des documents exigés en matière de reddition de compte et des critères d’analyse de la demande de soutien financier.
Ces coûts admissibles sont :
Le soutien financier ne peut être utilisé pour combler un déficit accumulé ou pour l’acquisition, la rénovation ou la réparation de biens immobiliers et de véhicules de transport.
Le soutien financier combiné du gouvernement du Québec (incluant le soutien financier versé dans le cadre du programme), du gouvernement fédéral et des entités municipales ne pourra excéder 100 % des dépenses admissibles. L’organisme doit toutefois apporter une contribution, laquelle peut prendre la forme de ressources bénévoles et de contributions non financières.
Aux fins des règles du cumul des aides financières, le terme entités municipales comprend les organismes municipaux au sens de l’article 5 de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (RLRQ, chapitre A. 2.1).
Pour maintenir le soutien financier annuel lors des autres années d’une convention de subvention et pour renouveler cette dernière, il est obligatoire pour l’organisme de :
Le maintien du soutien financier et le renouvellement de la convention de subvention demeurent conditionnels à l’adoption des crédits par l’Assemblée nationale et aux disponibilités financières du FAACA.
Pour formuler une demande, complétez la fiche Programme de soutien financier aux orientations gouvernementales en action communautaire et en action bénévole, volet : Promotion des droits (XLSX, 40 Ko).
Les informations inscrites dans cette fiche permettent au MTESS la création de votre dossier. Vous recevrez ensuite un lien vous donnant accès au formulaire de demande de soutien financier pour l’exercice 2023-2024.
Veuillez retourner la fiche dument complétée à sacais.soutienfinancier@mtess.gouv.qc.ca avant le 1er avril 2023.
Pour les organismes ayant déjà déposé une demande au SACAIS, vous devez mettre vos informations à jour. Assurez-vous d’inscrire votre numéro de dossier.
1 Libertés et droits fondamentaux, droits à l’égalité, droits politiques, droits judiciaires, droits économiques, droits sociaux de même que le droit à un environnement sain et à un développement écologiquement viable.
2 Sous réserve des actes qui sont du ressort exclusif des avocats, tels que définis à l’article 128 de la Loi sur le Barreau (RLRQ, chapitre B-1).
3 « Le soutien financier en appui à la mission globale est un mode qui, tout en reconnaissant la pertinence de la mission d’un organisme ou d’un regroupement d’organismes, marque une distance entre la réalisation de cette mission et les orientations ministérielles immédiates. Dans ce mode de soutien financier, c’est le caractère alternatif de l’action de l’organisme au regard des services de l’État qui est soutenu » (Cadre de référence en matière d’action communautaire, première partie, p. 7).