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Je m’appelle Mariam Cissé, je suis originaire du Mali. Donc, ce qui m’a amené à m’impliquer comme bénévole, c’est de pouvoir avoir un milieu d’attachement. Quand je suis arrivée du Mali, je n’avais pas de réseau familial, ni de réseau au niveau des amis. Alors, ça ma permis quand même d’avoir un ancrage dans un milieu. Je suis impliquée dans le quartier nord de la ville de Sherbrooke pour faciliter l’intégration des personnes immigrantes qui viennent s’établir dans le quartier. Et également, au niveau du Festival des traditions du monde qui est un événement annuel pour coordonner la gestion de l’ensemble des bénévoles et faciliter aussi l’implication des bénévoles immigrants dans cet événement.
Donc, c’est à partir de mes implications au niveau de la Fédération des communautés culturelles que j’ai pu convaincre les dirigeants pour qu’on puisse mettre sur pied un Comité Femmes pour réaliser des projets qui puissent permettre l’intégration des femmes des communautés culturelles ici. Donc, c’est comme ça que j’ai pu trouver mon emploi au sein de l’organisme. Si j’ai à convaincre les gens pour faire du bénévolat, je leur dirais de ne pas hésiter parce que le bénévolat, c’est la meilleure façon pour faciliter l’intégration des personnes immigrantes ici, d’avoir un réseau de contacts et d’avoir un milieu d’appartenance. Je trouve que le bénévolat, c’est un incontournable pour les personnes immigrantes quand on arrive dans une nouvelle société d’accueil, ça nous permet d’avoir un milieu d’appartenance.